Toulouse


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oulouse la "ville rose" est avant tout une ville aux milles visages. Les ballades sur les berges de la Garonne vous permettent de ressentir les différentes ambiances de la ville : chaleureuse comme le rose des façades surplombant le fleuve, apaisante comme le vert des parcs qui le jalonne, rayonnante comme les jeux de lumières qui la magnifie le soir venu.


Toulouse est surnommée la « ville rose » en raison de la couleur du principal matériau de construction traditionnel local : la brique en terre cuite. La ville présente aussi un coté nature puisqu'elle est traversée par la Garonne et le canal du Midi et qu'elle recèle des nombreux jardins. Enfin Toulouse est la capitale de la plus grande région française, Midi-Pyrénées (45 000 km2).

Elle est aussi une grande capitale culturelle. De l’art antique à l’art moderne, des trésors de l’art roman aux chefs-d'œuvre de l’impressionnisme, de l’Égypte ancienne aux portes des étoiles, Toulouse recèle des collections essentielles. Les musées sont installés dans de véritables écrins du patrimoine ou dans d’étonnants bâtiments industriels reconvertis.

 


La Garonne est indissociable de l’âme de Toulouse.

A l’heure où le soleil décline, l’instant est magique : murs et ponts de briques s’enflamment de couleurs ocre et orangé ; teintés de rose bien sûr !

La plus célèbre vue de la ville nous montre Garonne et le Pont-Neuf. Un pont bien mal nommé puisqu’il s’agit en fait du plus ancien. Il est célèbre pour ses “dégueuloirs” (oculi pour les latinistes), qui permettent d’évacuer le trop plein en cas de crues.

 


Cet édifice roman, considéré comme le plus vaste de l'Occident, surprend toujours par l'ampleur et la beauté de sa nef. On peut découvrir et admirer dans ce chef-d'œuvre de briques du XIe siècle les chapiteaux romans sculptés, le tympan du XIe et XIIe siècles. La basilique Saint-Sernin est une étape incontournable pour le pèlerinage sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.


La place de la Daurade porte le nom de la basilique qui la surplombe. A l’époque romaine, un temple païen s’y dressait transformé ensuite en église sur le modèle des églises paléochrétiennes de Rome et de Ravenne.


Eglise fort déconcertante car son édification s'est étendue sur cinq siècles, du XIIIe au XVIIe, au cours desquels les conceptions architecturales ont subi d'importantes transformations. On entre dans la cathédrale par la nef dite Raymondine, de style gothique méridional avec sa large nef unique. La deuxième partie de l'édifice, constituée d'un vaste chœur, a été construite dans le style du gothique du Nord afin de rivaliser avec les grandes cathédrales.


C’est une des places majeures de Toulouse avec ses façades de briques percées de rues commerçantes.

 


Bâti entre 1770 et 1776 par le cardinal Loménie de Brienne, il permet au Canal du Midi de rejoindre la Garonne. Bordé de platanes, c’est un lieu idéal de promenade. Il est comme le Canal du Midi, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.             


Il est le premier jardin public de la ville. Créé en 1754, il accueille végétaux exotiques et diverses espèces floristiques. Les grands arbres procurent au jardin une immense fraîcheur appréciable les jours les plus chauds de l’été. Le petit plan d’eau profite aux canards et aux cygnes et laisse flotter dans l’air une agréable sensation de bien-être.

                       


Idéal pour se dépayser, ce jardin surprend par son exotisme. Paradis pour les amoureux, l’environnement est propice à la méditation et au repos. Le pavillon de thé et les plantes orientales vous plongent au cœur du Pays au Soleil Levant.

Le jardin est composé de collines artificielles. Il a été étudié de façon à offrir le plus d’intimité possible (il est isolé du reste du jardin par des mouvements de terre, des rideaux de verdure et une pièce d’eau). Les éléments de base, pierre, verdure, eau, sont agrémentés d’objets caractéristiques : pavillon de thé, pont, lanternes, mur d’enceinte, jardin Zen... Il est organisé autour de son plan d’eau (d’une superficie de 700 m²) qui joue un rôle de miroir, et son île qui rappelle l’île légendaire de Horai, symbole de paradis.

Dans ce jardin il n'y a pas de hasard, tout est calculé :

  • La mer de sable et la rivière sèche suggèrent l’eau avec les éléments minéraux: rochers, galets, graviers blancs.

  • Les éléments d’éternité, tortue, grue sont représentés par des roches. Celles-ci sont disposées selon des règles précises (hauteur, nombre, groupement).

  • Les reliefs symbolisent les paysages célèbres du Japon et les volcans.

  • Les allées sont constituées de “ pas japonais ”, pierres granitiques inégales, traitées de façon naturelle pour copier au mieux la nature.

  • La répartition des végétaux se fait de manière à recréer la nature : sous les arbres caduques on utilise des persistants et on plante des arbustes à floraisons colorées.


Jardin né de la volonté d’embellir la ville en 1750, il fut d’abord aménagé autour d’un grand espace semé de gazon. Il prit ainsi le nom de « Boulingrin », qui provient des noms anglais Bowling Green, lieu où l’on joue aux boules. Il fut plus tard agrémenté d’ormes et de diverses fleurs. Des statues et un kiosque à musique embellissent également le jardin. Aujourd’hui, massifs en fleur, mosaïques végétales et allées de grands arbres donnent à ce jardin un charme indéniable.


Fondé aux XIIIe et XIVéme siècles par l'ordre des Dominicains, c'est un magnifique exemple de construction monastique. Entièrement réalisé en briques, il constitue un véritable joyau de l'art gothique languedocien.

                                                                         

Dans l'église des Jacobins, on peut admirer l'incomparable palmier de 22 nervures soutenant le chœur polygonal. Son cloître qui présente une série de gracieuses arcatures, la salle capitulaire, la chapelle Saint-Antonin ornée de fresques du XIVe siècle, et son Réfectoire qui accueille des expositions, complètent ce bel ensemble.


Siège de la municipalité, il tient son nom de Capitulum (le chapitre) dont les membres les Capitouls formèrent le conseil municipal depuis le début du XIIe siècle. Son élégante et harmonieuse façade à colonnes et pilastres, complétée par des façades de brique inspirées de celles de la rue de Rivoli.


Face au Capitole, les arcades, rebaptisées galerues, ont été décorées de sérigraphies de Moretti (à qui on doit aussi la croix du Languedoc qui est incrustée dans les pavés de la place), illustrant l’histoire et la culture de la ville.


Ensemble gothique méridional majestueux, le couvent des Augustins est un des rares ensembles conventuels qui ne fut pas transformés en écurie ou poudrière à la Révolution française. Il abrite aujourd’hui le musée des Beaux Arts de Toulouse. Installé depuis 1793 dans le couvent des Augustins, il offre au visiteur le privilège de déambuler dans un des plus beaux ensembles monastiques des XIVe et XVe siècles. Doté d'un fonds unique au monde de sculptures romanes, le musée lapidaire abrite également les chefs-d'œuvre de la sculpture gothique méridionale, ainsi qu'un choix d'œuvres toulousaines renaissances et classiques.

                                               

 

La collection de sculptures romanes, constituée essentiellement des vestiges provenant des trois édifices religieux romans les plus importants de Toulouse - le Monastère Notre-Dame de la Daurade, la basilique Saint-Sernin et la Cathédrale Saint-Étienne, est fabuleuse.

Mais si elles permettent de dresser un panorama quasiment complet de l'évolution de la sculpture romane toulousaine tout au long du XIIe siècle, ces sculptures sont également les seuls vestiges de monuments aujourd'hui irrémédiablement disparus, victimes pour la plupart de destructions, suite à la loi de nationalisation des biens de l'Église à la Révolution.

                           


Ancien relais du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, l’Hôtel Dieu a longtemps été l’hôpital de la ville.